La saison touristique 2023 en Corse s’annonce difficile pour les opérateurs. Inflation et baisse de la fréquentation se conjuguent dangereusement. Dès le 11 juillet, les groupements qui représentent les hôtels et les restaurants avaient alerté sur une saison 2023 potentiellement désastreuse.
Les professionnels du secteur déplorent la baisse de la fréquentation touristique. Celle-ci peut parfois atteindre -50%. Charles Fluixa – gérant de l’entreprise Algajola nature et sport – reconnaît « une baisse très importante » de la fréquentation.
Table des matières
- Pourquoi la fréquentation baisse-t-elle ?
- L’économie locale est affectée par les conséquences
- Quelles sont les solutions pour relancer le secteur du tourisme en Corse ?
- L’économie corse face à un défi critique
Pourquoi la fréquentation baisse-t-elle ?
Les acteurs du tourisme peuvent trouver plusieurs explications à cette situation préoccupante. Tout d’abord, il y a l’impact de la crise Covid-19 et de la crise sanitaire mondiale, qui ont eu un impact sur les voyages internationaux. De plus, les restrictions sanitaires ainsi que le renforcement des contrôles aux frontières ont pu dissuader certains voyageurs.
La grève de la compagnie de transport maritime, qui a perturbé les voyages vers la Corse, a également contribué à une baisse de la fréquentation. Le tourisme en Corse a été affecté par l’inflation générale dans le pays.
L’économie locale est affectée par les conséquences
Les conséquences sont importantes pour le système économique local, qui repose en grande partie sur le tourisme. La capacité des professionnels à investir et à embaucher est directement affectée par le fait qu’ils sont contraints de revoir à la baisse leurs prévisions de rentabilité et de chiffre d’affaires.
Certains acteurs estiment que la mauvaise saison touristique 2023 pourrait présager une tendance de plus long terme avec une perte d’attractivité de la Corse pour les touristes.
Cette baisse de fréquentation affecte non seulement les entreprises, mais aussi les emplois saisonniers indispensables à l’affluence estivale des touristes. Il y a moins de touristes en Corse, et donc moins de salariés. De ce fait, les employeurs proposent moins de contrats saisonniers. Pour les travailleurs temporaires, cela signifie une précarité accrue et des perspectives d’emploi incertaines.
Quelles sont les solutions pour relancer le secteur du tourisme en Corse ?
Face à cette situation alarmante, l’industrie du tourisme en Corse doit réfléchir aux moyens de redynamiser son activité. Il est possible de commencer par améliorer l’accessibilité de l’île. Cela peut se faire en améliorant les liaisons aériennes et maritimes, ou en proposant des offres attractives.
En outre, il semble essentiel de diversifier l’offre touristique et de se concentrer sur des segments de marché présentant moins de risques économiques et sanitaires. Il est également important de diversifier l’offre touristique en se concentrant sur des segments de marché moins dépendants des risques économiques et sanitaires tels que le tourisme de niche (écotourisme, randonnée, etc.).
Les professionnels du secteur devront repenser leur façon de travailler et s’adapter. Cela peut signifier proposer des solutions plus flexibles, améliorer la gestion des ressources humaines ou se tourner vers des modèles de partenariat innovants.
L’économie corse face à un défi critique
L’avenir économique dépend de la réussite de ce renouveau touristique. Une baisse de la fréquentation pourrait avoir un impact négatif sur un secteur clé pour la Corse, pourvoyeur d’emplois et de revenus. Les acteurs locaux doivent se mobiliser pour trouver des solutions viables et efficaces afin de maintenir l’attractivité touristique de l’Île de Beauté et d’assurer la prospérité économique.
Natifs de Corse avec mon épouse nous n’allons plus sur L’île: Coût exorbitants des transports et conditions lamentables (les 2 compagnies maritimes), idem pour les transports aériens (en passant par Stockholm la capitale le prix d’un vol est 3 fois moins cher !). Accueil d’un grand nombre d’indigènes qui ne parlent que d’indépendance et détestent la France (je parle et comprend le Corse). Comportement routier délirant et agressifs (surtout les 4×4). Bétails et cochons divagants sur les routes, dépôts de déchets partout, baignades impossibles dans les rivières (elles sont toutes polluées). Système de santé digne de l’Afrique et déserts médicaux dans tous les villages de l’intérieur d’ailleurs désertés par ceux qui y sont nés (la moitié des bâtisses tombent en ruine et sont quasi abandonnées, que l’indivision achève à cause d’une loi Mio que personne ne comprend). Coût de la vie ? 1 kilo de pêches coûte 2 fois + cher que les prix les + hauts sur le continent. Carburants uniquement en station services et + cher que les stations d’autoroute sur le continent ! Pour nous la Corse c’est terminée, je viens d’y vendre mes derniers biens.